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Changer d’ERP est une décision structurante pour toute entreprise industrielle. Que ce soit pour moderniser un système vieillissant ou accompagner une phase de croissance, le projet implique des coûts importants : logiciel, intégration, formation…
En 2025, le financement reste un frein majeur, surtout pour les TPE-PME. Pourtant, de nombreuses aides existent, à condition de bien les connaître et de savoir comment y accéder.
Cet article vous propose un tour d’horizon des solutions disponibles pour financer votre logiciel ERP, des conseils concrets pour préparer votre dossier, et l’accompagnement que peut vous offrir Clipper (Forterro), spécialiste des ERP industriels.
Dans l’industrie, s'équiper ou remplacer un logiciel ERP n’est jamais anodin. Derrière ce type de projet se cachent des enjeux d’organisation, de productivité, de pilotage ou de croissance. Mais aussi, un investissement conséquent. Entre le coût de la solution elle-même, les prestations d’intégration, la gestion du changement et la formation des utilisateurs, la facture peut vite grimper. Et même si le ROI est réel à moyen terme, le financement initial peut freiner ou retarder le lancement du projet.
Ce constat est d’autant plus vrai pour les PME industrielles, qui disposent de ressources limitées et doivent souvent arbitrer entre plusieurs priorités stratégiques. Nombre d’entre elles hésitent à franchir le pas par manque de visibilité sur les aides financières disponibles ou faute d’avoir identifié un plan de financement structuré.
À cela s’ajoute une autre difficulté : le sous-dimensionnement du budget projet. Trop souvent, seules les licences et l’intégration sont budgétées, laissant de côté la formation, l’accompagnement au changement ou l’adaptation des processus. Résultat : des projets mal amorcés, une adoption incomplète, et des bénéfices limités.
Bonne nouvelle pour les entreprises industrielles : le financement d’un système ERP peut être partiellement pris en charge par différents dispositifs publics. Ces aides financières, accessibles sous certaines conditions, peuvent couvrir une partie des dépenses liées à l’acquisition, à l’intégration ou à la formation sur le logiciel.
De nombreuses régions proposent des subventions à l’investissement numérique. C’est le cas, par exemple, en Nouvelle-Aquitaine, dans le Grand Est, les Pays de la Loire ou encore les Hauts-de-France, avec des aides pouvant aller jusqu’à 50 % des dépenses, dans la limite de certains plafonds. Ces dispositifs soutiennent directement l’achat de progiciels ERP (ou PGI), mais aussi les prestations de conseil et les formations, sous réserve d’un diagnostic ou d’un accompagnement préalable.
Depuis la fin du FNE-Formation, le Fonds Social Européen Plus (FSE+) est devenu la principale source de financement pour la formation professionnelle en 2025. Il est déployé par les OPCO (opérateurs de compétences), qui peuvent prendre en charge jusqu’à 50 % des coûts pédagogiques liés à un projet de logiciel ERP, à condition qu’il s’inscrive dans une logique de transformation (numérique, écologique ou organisationnelle).
Autre dispositif important : le Crédit d’Impôt Recherche (CIR). Si votre projet ERP comprend un volet de développement logiciel innovant, une partie des dépenses R&D (salaires, sous-traitance, frais techniques) peut être récupérée sous forme de crédit d’impôt à hauteur de 30 %. Ce dispositif fiscal s’applique notamment aux personnalisations complexes, aux connecteurs intelligents ou aux innovations embarquées.
Si votre entreprise conçoit en interne un module ERP innovant, ou développe un prototype de solution logicielle inédite, vous pouvez bénéficier du CII, réservé aux PME. Ce crédit d’impôt couvre 20 % des dépenses éligibles, dans la limite de 400 000 € par an. Attention : le projet doit démontrer un caractère innovant notable, au-delà d’un simple paramétrage ou déploiement standard.
Les fonds européens, notamment le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), soutiennent la digitalisation des PME industrielles à travers des programmes régionaux. Ces aides financent des investissements matériels et immatériels, y compris les projets ERP s’ils s’inscrivent dans une logique d’innovation, de transition ou d’amélioration de la compétitivité.
L’accès à ces fonds passe souvent par un accompagnement local, via les conseillers Enterprise Europe Network (EEN) ou les Pôles Européens d’Innovation Numérique (EDIH), qui peuvent vous aider à construire un dossier éligible et à identifier des opportunités de cofinancement.
Bpifrance ne propose pas d’aide financière directe dédiée à l’ERP, mais ses prêts de développement, prêts numériques ou garanties bancaires peuvent être mobilisés pour financer un projet global. Par ailleurs, plusieurs diagnostics stratégiques (cybersécurité, data/IA…) sont disponibles pour sécuriser le contexte dans lequel s’inscrit le changement d’ERP.
Pour connaître toutes les aides financières disponibles téléchargez notre guide qui comporte : un panorama complet des dispositifs en cours, avec les montants, les conditions d'éligibilité et les liens utiles pour effectuer vos démarches.
Obtenir une aide publique pour financer son logiciel ERP ne repose pas uniquement sur l’éligibilité technique du projet. Ce qui fait souvent la différence, c’est la qualité du dossier. En 2025, les financeurs publics (Régions, OPCO, Bpifrance…) attendent des projets structurés, bien justifiés et alignés sur les priorités stratégiques des dispositifs.
Avant toute demande, il est essentiel de poser noir sur blanc le besoin métier, les enjeux opérationnels (gains de temps, réduction des erreurs, amélioration du pilotage…) et les bénéfices attendus. Le projet doit s’inscrire dans une logique de transformation (digitale, écologique ou organisationnelle), souvent exigée par les guichets publics.
Un bon dossier de financement pour un ERP repose sur un budget détaillé, accompagné de devis et, si possible, d’un calendrier de mise en œuvre. Il est important d’intégrer tous les volets : licences, intégration, paramétrage, accompagnement, formation. Ce dernier point est souvent mieux pris en charge, notamment via les OPCO.
Chaque dispositif a ses propres critères : seuils minimums, plafonds, dates de dépôt, conditions d’éligibilité… Une même entreprise peut mobiliser plusieurs sources de financement complémentaires si elle construit une approche cohérente. Le mieux est d’échanger en amont avec les interlocuteurs dédiés (conseillers OPCO, contact régional, Bpifrance locale) pour valider l’adéquation du projet avec le cadre d’intervention.
Au-delà du logiciel, Clipper propose un accompagnement complet : cadrage, formation, mise en oeuvre. Nos formations sont certifiées Qualiopi, ce qui permet de mobiliser des aides financières publiques, notamment via les OPCO. Nos équipes locales peuvent vous aider à identifier les dispositifs de financement adaptés à votre profil et à structurer votre projet de manière sécurisée.
