Contrôle et conformité
Le contrôle des documents consiste à vérifier leur intégrité via des mécanismes de hachage ou d’empreintes numériques, gérer les versions des documents et mettre en place des droits d’accès. Cet aspect vise à s’assurer que seules les personnes autorisées ont accès à un document, que ce dernier est la version faisant foi et qu’il n’a pas été altéré.
La conformité recouvre des éléments tels que la durée de conservation, l’audit et la traçabilité des actions effectuées ou encore le respect de normes sectorielles.
Diffusion et partage
La GED organise les flux d’information au sein de l’entreprise en mettant à disposition des collaborateurs une plateforme favorisant la collaboration. En interne, cela se traduit par des fonctionnalités de partage sécurisé, de contrôle des accès, de gestion des versions ou encore d’annotations et commentaires. La gestion du travail collaboratif ou en mode projet est un élément essentiel de la GED en ce qu’elle influe directement sur la performance opérationnelle des collaborateurs.
Archivage
Au-delà de garantir l’efficacité opérationnelle et la sécurité de l’accès à l’information, la GED doit inclure des fonctionnalités d’archivage, lesquelles doivent s’adapter aux enjeux spécifiques des entreprises : durabilité, conformité réglementaire, garantie d’intégrité, possibilités de migration, etc.
Une GED proposant des fonctionnalités avancées est un atout précieux pour les entreprises. Toutefois, un tel outil peut s’avérer insuffisant s’il n’est pas assez intégré au SI.
Les limites d’une GED insuffisamment intégrée au SI
Pour être pleinement efficace, la GED doit être globale et intégrer tous les flux d’information de l’entreprise. En effet, un manque d’intégration de la GED peut être une source de maux pour les entreprises.
Fragmentation des données : l’écueil des silos d’informations
La fragmentation des données survient lorsque la GED ne centralise pas tous les flux d’information de l’entreprise. La multiplicité des répertoires et bases de données fonctionnant en parallèle génère une redondance des saisies : par exemple, la facture d’un fournisseur est acquise par la GED pour archivage et fait l’objet d’une saisie dans l’ERP pour traitement comptable.
En plus de générer une perte de temps, cette double saisie peut compliquer l’accès aux informations et donner lieu à des erreurs. Dans le secteur industriel, le fait que des données de production soient décorrélées des données comptables et financières peut entraîner une inefficacité opérationnelle, des retards voire des risques économiques.
Manque de traçabilité et risques accrus en matière de conformité
Une GED insuffisamment intégrée au SI pose un problème de partage de l’information à jour et de traçabilité, notamment lorsque les collaborateurs n’ont pas accès immédiatement à la localisation du dernier document modifié et à l’historique de ses modifications.
Par exemple, si la conception d’un produit fait l’objet d’évolutions, les documents associés mis à jour dans la GED ne reflètent pas nécessairement les changements apportés dans l'ERP en termes de coûts ou de spécifications. Cela peut entraîner des incohérences et des erreurs au moment de la production dans l’atelier.
En matière de conformité, une traçabilité lacunaire accroît les risques d'incohérence dans la documentation et de violation des réglementations (normes ISO, RGPD…), qui peuvent donner lieu à d’importantes sanctions.
Pour éviter les coûts opérationnels et les risques posés par une GED insuffisamment intégrée au SI, la meilleure solution consiste à adopter une approche holistique de la gestion de l’information au sein de l’entreprise. Et dans cette optique, un ERP proposant des fonctionnalités de GED est une combinaison gagnante.