Pourquoi le Cloud ERP est l'avenir de la métallurgie ?
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De nombreuses PME et TPE industrielles opèrent dans un écosystème où elles sont à la fois sous-traitantes de leurs donneurs d’ordres, et elles-mêmes clientes de sous-traitants et fournisseurs. Un tel écosystème implique des flux de travail, de données et de communication à double sens. À la croisée de l’ensemble, les petites industries doivent garder la main sur la fiabilité de la production sous-traitée, comme sur leurs propres livraisons conformes et dans les délais, quoi qu’il arrive. Sur tous les fronts de la sous-traitance, elles ont tout intérêt à s’appuyer sur un ERP industriel conçu pour s’adapter aux contraintes spécifiques de ces transactions.
Quand une PME sous-traite, elle confie à une autre entreprise une ou plusieurs séquences de production du produit destiné à ses clients. C’est dire si une sous-traitance bien ordonnée et performante est un enjeu de taille. Enjeu auquel les PMI doivent aussi répondre pour leurs propres clients dont elles sont sous-traitantes.
Un logiciel ERP industriel conçu pour les activités de production vient simplifier l’équation de la sous-traitance. Outil spécialisé, il propose nativement de multiples fonctions pour gérer la sous-traitance sous toutes ses facettes.
Garder la main sur une production en partie sous-traitée implique de multiples points d’attention — qualité, quantités, délais… Un ERP industriel a tout prévu pour faire une planification et un suivi minutieux de chaque étape, y compris celles confiées à une autre entreprise.
En effet, l’ERP couvre toute la chaîne : calcul de charge, planification des besoins matières, planification de la production, ordonnancement des opérations sur les postes de travail, plannings à capacité finie ou infinie et suivi en temps réel de la production. Quand un ou des sous-traitants interviennent dans la chaîne, l’ERP sait synchroniser toutes ces étapes entre les différentes parties prenantes. Il assure que toute pièce sous-traitée arrive au moment où elle doit être intégrée dans le produit fini.
Pour tenir ce rythme, l’ERP intervient dès la commande de sous-traitance qu’il génère automatiquement. Il orchestre ensuite les différents flux inhérents à une transaction de sous-traitance. L’ERP vient aussi renforcer les flux logistiques vers les sous-traitants, ou vers les donneurs d’ordres. Notamment, l’outil gère les unités de manutention (palette), les unités de conditionnement (carton), le contenu de chaque unité et il facilite l’édition de bons de livraison. Ainsi, l’ERP contribue à optimiser le transit d’articles dans un sens ou dans l’autre, une opération cruciale dans les scénarios de sous-traitance.
La qualité et la conformité des pièces sous-traitées sont essentielles à la satisfaction client. Déléguer cette dimension fait partie des enjeux les plus sensibles en sous-traitance. C’est pourquoi mieux vaut anticiper les problèmes, que de devoir régler des non-conformités une fois qu’elles se sont propagées.
Un ERP vient renforcer la qualité à plusieurs titres. Tout d’abord, il permet d’orienter la commande vers des fournisseurs imposés par les donneurs d’ordres, ou vers des fournisseurs qualifiés présélectionnés pour leurs capacités. Une première garantie particulièrement pertinente pour les produits sensibles.
De plus, plusieurs contrôles de qualité et de conformité sont prévus dans un ERP industriel. Ainsi, l’outil peut être paramétré pour signaler les non-conformités avec des codes par défaut, adaptés aux produits. Ces paramètres peuvent inclure l’aspect de la pièce, sa dimension, la finition, la matière, le montage, des problèmes d’usinage hors tolérance et la documentation. Et tous les cas de figure sont pris en charge, par exemple plusieurs défauts en une même non-conformité. Si ces contrôles sont appliqués à la production de l’entreprise même, ils interviennent aussi dans le contrôle des productions sous-traitées. Pour ce faire, l’ERP intègre des alertes qui bloquent chaque réception de pièce pour les contrôler. La solution permet ainsi de jalonner la contrôle qualité relative à la sous-traitance de manière parfaitement maîtrisée.
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Autre sujet au cœur de la qualité : assurer les bonnes qualifications sur la chaîne de sous-traitance. Une PMI doit avoir l’assurance que ses sous-traitants disposent de certifications, qualifications, homologations et accréditations actualisées.
Un ERP permet de faire un suivi des qualifications externes. En centralisant toutes les données relatives à un sous-traitant donné, l’outil permet d’obtenir rapidement les informations clés de qualification et de vérifier sa conformité. Inversement, l’ERP assure la même mission concernant les ressources internes, ce qui donne la visibilité nécessaire à l’entreprise pour se maintenir toujours à jour et parfaitement en règle vis-à-vis de ses propres donneurs d’ordres. Ainsi, l’ERP facilite la gestion des qualifications en fonction des procédés de qualité exigés, où qu’intervienne l’entreprise dans une chaîne de sous-traitance.
Solution communicante par excellence, l’ERP est un outil central pour gérer les flux de données et de communication avec les sous-traitants et donneurs d’ordres. Parmi ses capacités phares en la matière figure l’EDI, soit l'échange de données informatisé, un outil au cœur des transmissions de flux transactionnels entre les parties prenantes d’une chaîne de sous-traitance. Cet échange de données sans papier s’accompagne de fonctionnalités de GED — gestion électronique des documents —, incontournables dans tout système informatique moderne.
L’EDI s’appuie sur des formats normalisés des données. Mieux encore, l’EDI permet de connecter les systèmes d’information d’un donneur d’ordres et d’un sous-traitant pour coordonner leurs productions respectives. Intégré à un ERP, l’EDI offre une compatibilité avec les principaux protocoles de son domaine et accélère les transactions de données au cœur de la sous-traitance. À la clé, la chaîne d’approvisionnement est fluidifiée, l’enregistrement de commandes reçues et leur émission vers un sous-traitant gagnent en fiabilité, sans édition papier qui entrecoupe le flux transactionnel.
Autre capacité intégrée à l’ERP qui sert la sous-traitance : la Business Intelligence (BI). Si la BI n’est pas spécifique aux activités de production, elle s’y adapte parfaitement en apportant une couche d’analyse stratégique sur les KPI et données issues de l’ERP. L’entreprise bénéficie ainsi d’une visibilité et d’indicateurs clés sur l’activité, et la sous-traitance est elle aussi passée au crible. Par exemple, l’entreprise peut avoir une visibilité sur des facteurs tels que les risques des fournisseurs, la capacité de livraison et la fiabilité des livraisons.
L’ERP joue donc un rôle clé dans la gestion de la sous-traitance en fluidifiant les transactions, en décloisonnant les informations et en donnant à l’entreprise les moyens d’en maîtriser toutes les étapes. Ultimement, le logiciel est un allié de la satisfaction client en favorisant des livraisons conformes, dans les temps.
Pour réussir votre projet ERP, il est indispensable de bien choisir votre prestataire.